La nouvelle réglementation belge sur l’assainissement, ce qu’il faut savoir

 

L’assainissement en Belgique fait l’objet de nombreuses évolutions légales depuis ces dernières années, afin de protéger l’environnement, de réduire la pollution des sols et de garantir une meilleure qualité de l’eau. Ces changements concernent autant les habitations individuelles que les entreprises, et ils influencent directement la manière dont les propriétaires doivent gérer leurs eaux usées, leurs fosses septiques et leurs raccordements aux égouts. Pourtant, cette matière reste souvent complexe et difficile à comprendre pour le grand public. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de présenter la nouvelle réglementation de manière simple, accessible et sans jargon technique, afin d’aider chacun à comprendre ce qui est désormais obligatoire et ce qui reste facultatif dans le cadre des travaux d’assainissement.

Une séparation stricte entre eaux usées et eaux pluviales

L’une des principales évolutions concerne la distinction entre les eaux usées domestiques et les eaux pluviales. La loi impose de plus en plus strictement la séparation des deux, ce qui signifie que les eaux de pluie ne peuvent plus être rejetées dans les égouts classiques. Elles doivent être récupérées, stockées ou infiltrées dans le sol lorsque cela est possible. Cette obligation vise à éviter la surcharge des stations d’épuration et à réduire les risques d’inondation, particulièrement dans les zones urbanisées de la Wallonie et de Bruxelles. Les nouvelles constructions, mais aussi certaines habitations rénovées, doivent donc prévoir des dispositifs spécifiques comme des citernes de récupération de pluie ou des systèmes d’infiltration. Cette mesure devient progressivement un standard incontournable dans l’ensemble du pays.

La ville de Mons : une application stricte et renforcée des normes

La ville de Mons applique les nouvelles réglementations belges en matière d’assainissement avec une attention particulière, notamment en raison de la densité de certaines zones urbaines et de l’ancienneté du bâti. Depuis plusieurs années, Mons investit massivement dans la modernisation de son réseau d’égouttage, ce qui implique de nouveaux raccordements obligatoires dans plusieurs quartiers. Les habitants sont informés dès que les travaux sont programmés et disposent d’un délai pour se mettre en conformité. Dans ce contexte, les interventions liées au débouchage à Mons ou aux mises en conformité deviennent plus fréquentes, car de nombreux propriétaires doivent adapter leurs installations pour respecter les nouvelles exigences. La commune travaille en collaboration avec IDETA et la SWDE afin de coordonner les travaux et de veiller à ce que chaque raccordement soit effectué selon les standards belges.

À Mons, les pouvoirs publics mettent également l’accent sur le contrôle des fosses septiques et des installations individuelles dans les zones où l’égouttage collectif n’est pas encore disponible. Les inspecteurs communaux peuvent effectuer des visites pour vérifier l’état des installations, notamment lorsque des nuisances sont signalées par le voisinage. La ville encourage les habitants à remplacer les systèmes obsolètes par des micro-stations agréées, plus performantes et conformes aux nouvelles normes environnementales. Cette démarche vise à réduire les risques de pollution locale, en particulier dans les villages et quartiers périphériques où les habitations sont parfois équipées d’installations anciennes.

Mons a également renforcé ses actions de sensibilisation à la séparation des eaux de pluie et des eaux usées. De nombreux habitants ignorent encore que les eaux pluviales ne peuvent plus être rejetées dans les égouts traditionnels. La commune rappelle régulièrement cette obligation lors des rénovations, des extensions de bâtiment ou des nouvelles constructions. Le respect de cette règle permet de limiter les surcharges du réseau, un enjeu crucial dans une ville où les précipitations sont fréquentes et parfois intenses.

Une réglementation essentielle mais parfois méconnue

La nouvelle réglementation belge sur l’assainissement poursuit un objectif clair : moderniser les infrastructures, améliorer le traitement des eaux usées et protéger durablement l’environnement. Les changements peuvent paraître contraignants pour les propriétaires, mais ils garantissent une meilleure qualité de vie, évitent les nuisances et réduisent les risques de pollution. La ville de Mons illustre parfaitement cette dynamique avec une application stricte des règles, des contrôles réguliers et une politique proactive d’information auprès des citoyens.

Comprendre ces obligations permet non seulement de se mettre en conformité, mais aussi d’éviter des dépenses inutiles ou des sanctions. Dans un contexte où la gestion de l’eau devient un enjeu majeur en Belgique, respecter les nouvelles normes est plus que jamais indispensable.