Que ressent-on à la mort d’un proche ?
Le rôle d’un père, d’une mère ou d’un parent quelconque à l’annonce de la mort d’un être cher reste intact. Il doit toujours veiller sur ses proches et s’assurer qu’ils vont bien, dans les larmes et la souffrance et malgré ses propres ressentis. C’est pourquoi il est important de surveiller ses propres émotions et trouver le moyen de se relever, en toutes circonstances.
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Pourquoi doit-on parler des émotions ?
Comprendre nos émotions est important parce que le choc de la mort d’un être cher peut causer des blessures profondes. Dans notre silence, dans notre chagrin intérieur ou dans nos larmes, quelque chose peut se déclencher et devenir irréversible. C’est pourquoi il est important de se connaître et de bien connaître ses proches dès le début. L’objectif est d’éviter une blessure émotionnelle grave, sans toutefois dramatiser quelques comportements anormaux de la part des uns et des autres.
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Pourquoi ce rôle vous revient-il ? Ce rôle revient à tous les membres de la famille. Ils doivent se surveiller et prendre soin des uns et des autres. Une famille vit mieux un choc émotionnel en étant soudée. Mais dans la pratique, ce sont les plus solides qui auront les plus grandes responsabilités. Ainsi, pour surveiller vos propres émotions et celles de vos proches, vous devez d’abord avoir pleine conscience de ce qui se passe.
Trouvez le moyen de se relever en s’impliquant par exemple dans les organisations des obsèques. Vous pourrez aussi vous exprimer à travers une plaque mortuaire. De très bons modèles existent sur https://plaquedeces.fr.
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Le chagrin, une émotion normale
Il est normal de ressentir le chagrin à la mort d’un être cher. On est triste parce que c’est fini, qu’on ne le retrouvera plus, du moins pour cette vie. On se met alors à se souvenir de ces moments qu’on a vécu ensemble et même de ces moments qu’on a ratés.
Le chagrin est une émotion normale, même si certains ne semblent pas être atteints. Chacun d’entre nous le vit à sa manière. Certains réussissent à mettre de côté ce chagrin, mais ils reviendront tôt ou tard tandis que d’autres ne peuvent s’empêcher d’exploser en larmes. Certains l’ont même déjà vécu quelques heures ou quelques jours avant l’annonce du décès, lorsqu’ils ont su l’anticiper.
Vivre le choc et se relever
Le choc émotionnel est la première émotion du processus du deuil. Il est accompagné de questions, de raisonnements illogiques et de colères. On cherche vainement un responsable, qu’il soit ce médecin impuissant qui a pourtant fait ce qu’il pouvait faire ou ce chauffard coupable qui est à l’origine de tout. À ce moment précis, on peut être totalement imprévisible et ne plus rester maître de nos actes.
Et pourtant, à un moment ou à un autre, on est obligé de se relever. On retrouve un semblant de raison et on veut se montrer fort. Arrivé à ce stade, on a déjà réalisé un grand pas vers notre deuil.
Ne pas oublier ses responsabilités
Que ce soit ses responsabilités envers le défunt et les organisations des obsèques ou ses responsabilités envers soi-même, s’en souvenir est un moteur qui peut nous faire avancer. En effet, la mort de cet être cher ne signifie pas notre propre mort. Notre vie quotidienne et professionnelle, nos enfants et notre entourage, nous devons les reprendre là où on les a laissés. Il va seulement falloir faire quelques changements, mais la machine de notre vie doit repartir.
Le temps est notre principal allié
En période de deuil, le temps est notre principal allié. Plus le temps passe, plus on est submergé dans nos activités quotidiennes et plus le chagrin et la tristesse vont s’estomper. Durant ce laps de temps, si tout se passe bien, les meilleurs souvenirs vont rester tandis que les mauvais disparaissent. C’est pourquoi une personne retraitée ou inactive met plus de temps à se relever. Le principe reste donc très simple : il faut poursuivre sa vie et rester occupé, quitte à s’inventer de nouvelles responsabilités.
Quand faut-il aller voir un spécialiste ?
Un psychologue ou un thérapeute peut vous aider à traverser cette période plus facilement. En réalité, le processus du deuil évolue. Vous avez un problème psychologique lorsque vous restez bloqué sur un sentiment en particulier. Lorsque vous ne décolérez pas par exemple après plusieurs semaines ou lorsque vous êtes toujours plongé dans un sentiment de tristesse profonde, il serait mieux de consulter. De la même manière, si vous n’arrivez toujours pas à accepter, si vous vivez toujours dans le déni ou si vous espérez toujours voir apparaître la personne décédée, il vous faut aussi consulter. Enfin, lorsque des maladies physiques chroniques apparaissent quelques semaines après les événements, il serait peut-être judicieux de déterminer le lien éventuel avec ce que vous ressentez.