Qu’est-ce qu’un sophrothérapeuthe ?
Souvent méconnue, la sophrologie comme ses dérivés souffre parfois d’une réputation de pseudoscience voire d’ésotérisme. C’est pourtant précisément sa capacité à mobiliser à la fois une démarche intuitive et corporelle inspirée du corpus médical oriental comme les apports de la psychologie et des sciences occidentales qui font sa pertinence.
Cette discipline, crée en 1960 par Alfonso Caycedo (et plus tard brevetée comme telle par son initiateur) a depuis développé de nombreuses branches permettant de compléter ses applications. Elle s’appuie sur une formation de sophrologie fortement axée sur la pratique et qui prend des formes différentes suivant les établissements qui la proposent.
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Il arrive également que ceux-ci mettent à la portée des élèves toute une batterie d’enseignements subsidiaires, afin de développer les centres d’intérêt de chacun.
Parmi ces thérapies complémentaires, on entend beaucoup parler en ce moment de l’hypnothérapie – mais c’est bel et bien la sophrothérapie qui fera l’objet de cet article.
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Une formation en sophrologie dans une école comme l’EFDS, propose par exemple de nombreux cursus différents qu’il est important de resituer dans un ensemble.
Peut-on être sophrothérapeute avec une formation en sophrologie ?
Pour commencer, on peut tâcher de différencier la sophrologie caycedienne de la sophrothérapie. Ainsi, la sophrologie en tant que telle se limite en théorie à ce qu’Alfonso Caycedo a défini dans ses écrits.
Toutefois, elle lui a très rapidement échappé et c’est d’ailleurs son passage dans la langue courante, dans le domaine de la connaissance universelle, qui a fait naître chez son créateur l’idée de la faire breveter. Généralement, c’est cette école que qui est enseignée en formation de sophrologie, mais ce n’est pas toujours le cas.
De cette source originelle on au cours du temps découlèrent de nombreux courants, comme la sophro-relaxologie, la sophro-analyse, la sophro-thérapie…Parmi ces diverses pratiques, on distingue des ersatz de sophrologie, des extensions voire des sciences qui n’ont plus grand rapport avec leur ancêtre commun.
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Il n’y a pas l’une d’entre elles qui est consubstantiellement meilleure que les autres. On peut tout à fait enseigner une branche hétérodoxe de manière très sérieuse et appliquée, comme on peut apprendre la sophrologie caycédienne sans grande déontologie.
Ainsi, ces différentes approches peuvent être plus ou moins recommandées selon ce qu’on cherche, mais c’est à la fin des fin le praticien qui les incarnent qui sera garant de la réussite d’une méthode, ou de son échec.
La sophrothérapie appliquée.
Si vous avez déjà suivi, ou que vous comptez suivre une formation de sophrologie, il y a de fortes chances pour que vous croisiez à un moment ou un autre des socio-thérapeutes, et que vous rencontriez du même coup l’envie de vous intéresser à cette branche bien particulière.
Comme son nom l’indique, cette discipline pioche dans la psychothérapie, sans pour autant faire suivre au patient une thérapie à proprement parler.
Il s’agit plutôt d’un travail personnel accompagné, qui permet de rétablir un équilibre psychique vis-à-vis d’une situation vécue ou future.
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Si la formation en sophrologie permet d’exercer un travail individuel, elle permet également de diriger des séances collectives, ou stages, qui mobilisent l’altruisme et le sens du partage des participants pour leur faire découvrir, ou redécouvrir, une partie d’eux–mêmes.
Cette évolution personnelle a pour but, entre autres, de mettre à jour des sentiments ou des souvenir inconscients, de se remettre en contact avec ses perceptions, et surtout de dessiner un horizon d’attente dans la manière de mener sa propre vie.
Mais la formation en sophrologie doit aussi permettre à l’élève de transmettre une connaissance qui s’applique au réel, et qui se traduit dans le quotidien.